31 mars 2013
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Dans la pénombre des ombres
S’agite le bleu d’une nuit profonde
Tous dansent une tragique ronde
Griffant jusqu’au sang le monde
Commence une nouvelle guerre
Peut-être du nucléaire
Corée du Sud, Corée du Nord
Peut-être encore des morts
Tous rangés, prêts à la bataille
Oubliant la marmaille
Les tendres enfants
Leur douce maman
Défaite des livres et de la sagesse
Encore du sang
Encore des chagrins
Encore des tristes matins
La paix dans le monde n’est pas pour demain.
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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dans
femmes
30 mars 2013
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Heure de printemps...
Sablier du temps
Je te secoue
Te donne un léger un coup
Et hop !
Une heure de plus…
Je n’ai jamais rien compris à ce truc mais je fais comme tout le monde, j’avance ma montre d’une heure !
Si vous faisiez pareil, histoire de ne pas me laisser seule dans cette aventure de printemps, dans cette solitude du temps ?
Et puis allons voir ensemble si la rose est éclose, voulez-vous ?
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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dans
femmes
12 mars 2013
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A travers le brouillard, la lumière
Christiane Bozza
Auto publication. 2013
On peut se procurer le livre sur la librairie en ligne http://www.lulu.com (international) et pour les lecteurs domiciliés en France en particulier, sur la boutique française de lulu http://www.lulu.com/fr/. Il sera également disponible sur la librairie en ligne Amazon (tous pays), mais dans 6 semaines environ seulement.
Elle creuse l’évidence, tant il est vrai qu’il faut un crayon pour écrire un poème et l’attraper en plein vol de l’inspiration jaillissante.
Elle creuse la liberté sur la banquise d’un amour » quand une âme vainement enchevêtre les couleurs ». Doucement.
Elle creuse le passage de la dépression, des tic et des toc, de la souffrance inattendue de perdre pied dans le noir, seule devant sa fenêtre, traçant « un avant », « un après ».
Elle creuse « le Clair d’infini » dans des mots simples comme des perles
.
Elle creuse… le monde, le rêve, la présence dans un « voilà » qui habite la lumière et l’espace dans le temps de son regard paisible.
Elle creuse sa présence « au chevet de la vie », avec ses divinités qui tissent le recommencement avec patience, dans le silence peuplé « du bruit sacré de la joie. »
Elle creuse une « Impasse » qui va de la neige au vent, de la nuit au soleil, entre ses rêves à elle dans un monde qui la retient, elle ne sait pourquoi.
Elle creuse « Le hibou de l’enfance avec ses grands yeux ouverts », elle creuse la vague qui creuse. Alors, elle retrouve le nom de l’amour et nous confie la légèreté.
Elle creuse La transparence : toi, moi, elle, lui. Ce que je vois, ce que tu ne vois pas. Elle creuse les regards qui se croisent.
Elle creuse ce qui n’est ni la trace ni l’oubli ni le souffle, ni le nom. Obstinément, dans le temps d’un poème, elle creuse la clarté et « le doux sourire du néant »
Elle creuse sans concession « La loi du marché » qui nous fait revenir chez nous « Sans un minuscule morceau de soleil."
Elle creuse, creuse encore, « Le COMA, Ciel Ouvert sur un Monde Autre », « La bourrasque », elle creuse « Entre ciel et terre »
Elle creuse dans son brouillard et dans la lumière, elle creuse dans son âme de poétesse, avec ses mots de femme, si proche de nous, qui pourtant, parfois s’éloigne dans son mystère inattendu, si plein de talent.
Un recueil de poèmes, à ne pas manquer.
Merci Christiane Bozza et bonne route à travers le brouillard ! Mais je ne m’inquiète pas, vous savez la lumière…
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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11 mars 2013
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Chagrin de soie
Le métier de mère
Est le métier le plus difficile qui soit
Il engage la soie du moi
Cette soie si fine de la maman
Elle peut se déchirer de douleur
Quand l’enfant ardent a peur
De disparaître
D’être anéanti
Quand l’enfant agresse
Dans son monde
Se presse et s’empresse
De mordre le sein
Le métier de mère
Est le plus difficile qui soit
Il engage la soie du moi
Cette soie si fine de la maman
Quand l’enfant tresse
Ses heures de détresse
Et laboure le sein
Dans l’avidité d’un chagrin
Mais toujours
La soie si fine
Luisante de larmes
Résiste à la morsure
Le métier de mère
Est passion patiente
L’enfant s’impatiente
Mais la mère patiente
L’aime et l’attend
Le métier de mère
Est le plus difficile qui soit
Il engage la soie du moi
Cette soie si fine de la maman
L’enfant grandit
La mère vieillit
L’enfant et la mère
Ne se rencontrent pas
S’instaure l’échec de l’amour de la mère pour son enfant. La mère, seule, vaincue par son enfant pleure.
La soie est déchirée. MJA
Published by Marie-José Annenkov
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8 mars 2013
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07:38
Dans un creux de mon être j'abrite
l'oiseau captif de ton âme qui s'agite
qui voudrait s'envoler vers les cieux
Divinité de toutes les terres
ma prière va vers vous
afin que puisse se défaire
en votre espace merveilleux
l'anneau qui la tient prisonnière
le poids qui écrase l'oiseau
Au chevet de ma mère
Hôpital de Genève
5 février 201
Christiane Bozza.
Chers Inventeurs,
Je me suis laissée dire qu’aujourd’hui, c’était la Journée des femmes.
Être femme, c’est aussi, être près de sa mère au moment de son presque envol.
S’approcher de son souffle épuisé de tant de vie et d’amour, de tant de Toujours
Pour, avec elle, nos ailes déployées, nos paumes tendues vers le ciel et vers elle
Réinventer sa vie et ses possibles, construire ses nouveaux demains
D’oiseau si fatigué, de mère, de femme sur la ligne de la vie.
Merci Christiane, de nous avoir fait souvenir de cela.
Je me suis laissée dire que Christiane venait de publier, ces jours derniers, en autoédition, un recueil de poèmes intitulé, A travers le brouillard, la lumière.
Pour découvrir le talent de Christiane Bozza, ses créations, son don, voici son lien à nous
Je vous en souhaite une douce découverte, tant il est vrai, que la poésie est le point sur le I du verbe Vivre. MJA
Published by Marie-José Annenkov
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7 mars 2013
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Je verrai ! Je verrai !
Il lui reste à découvrir
ce qui fait d’elle
du fin fond d’elle même
une femme si douloureuse
une femme de chagrins
La douleur éteint ses soleils
Noie toutes ses merveilles
Endeuille sa vie
la vide d’espoir et d’amour
la morcelle en mille miettes
La lune se perd dans ses dunes
Le temps s’enfuit
Dans un pauvre puits si profond
Que la femme si douloureuse
Se noie et en meurt
Mais un nouveau soleil
De nouvelles merveilles
Auprès de ses pareils
L’attendent, elle le pressent
Tout recommencera
Mozart est fait pour ça, comme le chante si joliment Claude Nougaro.
« Tu verras, tu verras »
Je verrai, je verrai !
Tout recommencera
Pour moi, près d'eux
les feux et les soleils
Je verrai ! Je verrai ! Tout recommencera !
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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24 février 2013
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Comme une tour Eiffel
se construit ma vie
un jour après l’autre
un étage sur l’autre
Elle s’élance vers le ciel des heures
vers les cœurs de ceux que j’aime
A chaque étage de ma Tour Eiffel
je sème des fleurs pour eux
Ma vie comme une tour Eiffel
Ecrit sur mes deux ailes
Le cœur des autres
Le sourire et les larmes des miens
Ma tour Eiffel s’élance vers le ciel
Je l’aime tant
de ma vie, elle dit le miel.
Celui de tous.
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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15 janvier 2013
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Une bruine rose
Egratigne mes mains
Dans un presque demain
Bleu et mauve
L’hiver fauve
De ma vie épelle
Le silence bleu et mauve
De mes mains égratignées
L’étendue bleue et mauve
D’immenses plaines coulées
Dans la dure terre gelée
Etincelle de sa lumière de nacre
Malgré le sacre du printemps
Mugit le temps de l’hiver
Cédant le pas du bleu et du mauve
Sur le vert émeraude de la mer
Caressée d’azur
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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dans
femmes
14 janvier 2013
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Sous un soleil de plomb
Le flocon de neige tout rond
Tombe sur mon âme trouée
Par un mot si blond
Dans la clarté d’une lune
Le rayon de soleil
Sourit à l’abeille
Qui tresse ses merveilles
La limpidité de l’eau
Traverse le volcan du temps
Brisant les heures
De tant de pourquoi
La chaleur de l’air
Gelée par l’hiver
Invente le feu glacé
De l’azur en partance
C’est alors que le monde se met à naviguer sur le flot incertain de ceux qui taisent leurs jamais.
MJA
Published by Marie-José Annenkov
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dans
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4 janvier 2013
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22:58
Eve Curie
Madame Curie
NRF Gallimard
1938
Chapitre XV
Une thèse de doctorat et un entretien de cinq minutes
« Qu’importe à la Science que ses serviteurs soient riches ou pauvres, heureux ou malheureux, bien portants ou malades ? Elle sait qu’ils ont été créés pour chercher et pour découvrir et que, jusqu’à ce que leurs forces soient taries, ils chercheront, ils trouveront » (page179)
Heureuse, jusqu’au bout de mes forces, je chercherai, je trouverai dans le creux de mes cernes, dans la voûte de mon dos, jambes croisées, regard obstiné. Un jour, je présenterai ma thèse de doctorat dans un entretien de cinq minutes ou un peu plus.
J’aurai trouvé quelque chose du côté de ce qui se joue pour l’enfant quand sa maman lui lit une histoire.
J’y retourne immédiatement, chante Boris Vian !!! MJA
Published by Marie-José Annenkov
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