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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 12:05

Dans la pénombre des ombres

S’agite le bleu d’une nuit profonde

Tous dansent une tragique ronde

Griffant jusqu’au sang le monde

 

Commence une nouvelle guerre

Peut-être du nucléaire

Corée du Sud, Corée du Nord

Peut-être encore des morts

 

Tous rangés,  prêts à la bataille

Oubliant la marmaille

Les tendres enfants

Leur douce maman

 

Défaite des livres et de la sagesse

Encore du sang

Encore des chagrins

Encore des tristes matins

 

La paix dans le monde n’est pas pour demain.

 

MJA

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:29

Heure de printemps...

Sablier du temps

Je te secoue

Te donne un léger un coup

Et hop !

Une heure de plus…

 

Je n’ai jamais rien compris à ce truc mais je fais comme tout le monde, j’avance ma montre d’une heure !

 

Si vous faisiez pareil, histoire de ne pas me laisser seule dans cette aventure de printemps, dans cette solitude du temps ?

 

Et puis allons voir ensemble si la rose est éclose, voulez-vous ?

 

MJA

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 14:38

A travers le brouillard, la lumière

Christiane Bozza

Auto publication. 2013

http://www.chroniquescontemplatives.blogspot.com

On peut se procurer le livre sur la librairie en ligne http://www.lulu.com (international) et pour les lecteurs domiciliés en France en particulier, sur la boutique française de lulu http://www.lulu.com/fr/. Il sera également disponible sur la librairie en ligne Amazon (tous pays), mais dans 6 semaines environ seulement. 

 

Elle creuse l’évidence, tant il est vrai qu’il faut un crayon pour écrire un poème et l’attraper en plein vol de l’inspiration jaillissante.

 

Elle creuse la liberté sur la banquise d’un amour » quand une âme vainement enchevêtre les couleurs ». Doucement.

 

Elle creuse le passage de la dépression, des  tic et des toc, de la souffrance inattendue de perdre pied dans le noir, seule devant sa fenêtre, traçant  « un avant », « un après ».

Elle creuse «  le Clair d’infini  » dans  des mots simples comme des perles

.

Elle creuse… le monde, le rêve, la présence  dans un « voilà » qui habite la lumière et l’espace dans le temps de son regard paisible.

 

Elle creuse sa présence « au chevet de la vie », avec ses divinités qui tissent le recommencement avec patience, dans le silence peuplé « du bruit sacré de la joie. »

Elle creuse une « Impasse » qui va de la neige au vent, de la nuit au soleil, entre  ses rêves à elle dans un monde qui la retient, elle ne sait pourquoi.

 

Elle creuse « Le hibou de l’enfance avec ses grands yeux ouverts », elle creuse la vague qui creuse. Alors, elle retrouve le nom de l’amour et nous confie la légèreté.

 

  Elle creuse La transparence : toi, moi, elle, lui. Ce que je vois, ce que tu ne vois pas. Elle creuse les regards qui se croisent.

 

Elle creuse ce qui n’est ni la trace ni l’oubli ni le souffle, ni le nom. Obstinément, dans le temps d’un poème, elle creuse la clarté et « le doux sourire du néant »

Elle creuse   sans concession « La loi du marché » qui nous fait revenir chez nous « Sans un minuscule morceau de soleil."

 

  Elle creuse, creuse encore, « Le COMA, Ciel  Ouvert sur un Monde Autre », « La bourrasque », elle creuse « Entre ciel et terre »

Elle creuse dans son brouillard et dans la lumière, elle creuse dans son âme de poétesse, avec  ses mots de femme, si proche de nous, qui pourtant, parfois s’éloigne dans son mystère inattendu, si plein de talent.

 

Un recueil de poèmes, à ne pas manquer.

 

Merci Christiane Bozza et bonne route à travers le brouillard ! Mais je ne m’inquiète pas, vous savez  la lumière…

 

MJA

   
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 15:52

Chagrin de soie

Le métier de mère

Est le métier le plus difficile qui soit

Il engage la soie du moi

Cette soie si fine de la maman

Elle peut se déchirer de douleur

Quand l’enfant ardent a peur

De disparaître

D’être anéanti

Quand l’enfant agresse

Dans son monde

Se presse et s’empresse

De mordre le sein

Le métier de mère

Est le plus difficile qui soit

Il engage la soie du moi

Cette soie si fine de la maman

Quand l’enfant tresse

Ses heures de détresse

Et laboure le sein

Dans l’avidité d’un chagrin

Mais toujours

La soie si fine

Luisante de larmes

Résiste à la morsure

Le métier de mère

Est passion patiente

L’enfant s’impatiente

Mais la mère patiente

L’aime et l’attend

Le métier de mère

Est le plus difficile qui soit

Il engage la soie du moi

Cette soie si fine de la maman

 L’enfant grandit

La mère vieillit

L’enfant et la mère

Ne se rencontrent pas

S’instaure l’échec de l’amour de la mère pour son enfant. La mère,  seule,  vaincue  par son enfant pleure.

 

La soie est déchirée. MJA

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 07:38

Refuge

Dans un creux de mon être j'abrite
l'oiseau captif de ton âme qui s'agite
qui voudrait s'envoler vers les cieux

Divinité de toutes les terres
ma prière va vers vous
afin que puisse se défaire
en votre espace merveilleux
l'anneau qui la tient prisonnière
le poids qui écrase l'oiseau

                                                Au chevet de ma mère
                                               Hôpital de Genève
                                               5 février 201

                                                 Christiane Bozza.

Chers Inventeurs,

 Je me suis laissée dire qu’aujourd’hui, c’était la Journée des femmes.

Être femme, c’est aussi, être près de sa mère au moment de son presque  envol.

S’approcher de son souffle épuisé de tant de vie  et d’amour, de tant de Toujours

Pour, avec elle, nos ailes déployées, nos paumes tendues vers le ciel et vers elle

Réinventer sa vie et ses possibles, construire ses nouveaux demains

D’oiseau si fatigué, de mère, de femme sur la ligne de la vie.


  Merci Christiane, de nous avoir fait souvenir de cela.

 Je me suis laissée dire que Christiane venait de publier, ces jours derniers, en autoédition, un recueil de poèmes intitulé, A travers le brouillard,  la lumière.

 Pour découvrir le talent de Christiane Bozza, ses créations, son don, voici son lien à nous

http://www.chroniquescontemplatives.blogspot.com


Je vous en souhaite une douce découverte, tant il est vrai, que la poésie est le point sur le I du verbe Vivre.  MJA 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 09:28

Je verrai ! Je verrai !

Il lui reste à découvrir

ce qui fait d’elle

du fin fond d’elle même

une femme si douloureuse

une femme de chagrins

La douleur  éteint  ses soleils

Noie toutes ses merveilles

Endeuille sa vie

la vide d’espoir et d’amour

la morcelle en mille miettes

La lune se perd dans ses dunes

Le temps s’enfuit

Dans un pauvre puits si profond

Que la femme si douloureuse

Se noie et en meurt

Mais un nouveau soleil

De nouvelles merveilles

Auprès de ses pareils

L’attendent, elle le pressent

Tout recommencera

Mozart est fait pour ça, comme le chante si joliment Claude Nougaro.

« Tu verras, tu verras »

Je verrai, je verrai !

Tout recommencera

Pour moi, près d'eux

les feux  et les soleils

Je verrai ! Je verrai ! Tout recommencera !

MJA

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 11:44

 

Comme une tour Eiffel

se construit ma vie

un jour après l’autre

un étage sur l’autre

Elle s’élance vers le ciel des heures

vers les cœurs de ceux que j’aime

A chaque étage de ma Tour Eiffel

je sème des fleurs pour eux

Ma vie comme une tour Eiffel

Ecrit sur mes deux ailes

Le cœur des autres

Le sourire et les larmes des miens

Ma  tour Eiffel s’élance vers le ciel

Je l’aime tant

de ma vie, elle dit  le miel.

Celui de tous.

MJA

 

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:51

Une bruine rose

Egratigne mes mains

Dans un presque demain

Bleu et mauve

 

L’hiver fauve

De ma vie épelle

Le silence bleu et mauve

De mes mains égratignées

 

L’étendue bleue et mauve

D’immenses plaines coulées

Dans la dure terre gelée

Etincelle de sa lumière de nacre

 

Malgré le sacre du printemps

Mugit le temps  de l’hiver

Cédant le pas du bleu et du mauve

Sur le vert émeraude de la mer

 

Caressée d’azur

 

MJA

       

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 16:51

Sous un soleil de plomb

Le flocon de neige tout rond

Tombe sur mon âme trouée

Par un mot si blond

 

Dans la clarté d’une lune

Le rayon de soleil

Sourit à l’abeille

Qui  tresse ses merveilles

 

La limpidité de l’eau

Traverse le volcan du temps

Brisant les heures

De tant de pourquoi

 

La chaleur de l’air

Gelée par l’hiver

Invente le feu glacé

De l’azur en partance

 

C’est alors que le monde se met à naviguer sur le flot incertain de ceux qui taisent leurs jamais.

MJA

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 22:58

Eve Curie

Madame Curie

NRF Gallimard                                 

1938

Chapitre XV

Une thèse de doctorat et un entretien de cinq minutes

            « Qu’importe à la Science que ses serviteurs soient riches ou pauvres, heureux ou malheureux, bien portants ou malades ? Elle sait qu’ils ont été créés pour chercher et pour  découvrir et que, jusqu’à ce que leurs forces soient taries, ils chercheront, ils trouveront » (page179)

            Heureuse, jusqu’au bout de mes forces, je chercherai, je trouverai dans le creux de mes cernes, dans la voûte de mon dos, jambes croisées, regard obstiné. Un jour, je présenterai ma  thèse de doctorat dans un entretien de cinq minutes ou un peu plus.

J’aurai trouvé quelque chose du côté de ce qui se joue pour l’enfant quand sa maman lui lit une histoire. 

            J’y retourne immédiatement, chante Boris Vian !!! MJA

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