La Cimade 82 m’a envoyé ce mail :
"LES AMOUREUX AU BAN PUBLIC",
le film de Nicolas Ferran sera projeté
le vendredi 13 janvier à 20 h 30
à l'Ancien Collège de Montauban (entrée 6 €)
par RESF et Pas Sans Toit
et le mardi 31 janvier à 20 h 30
au bistrot Le Puits de Jour de Lauzerte (entrée 5 €)
par la CIMADE 82.
S'il vous prenait l'envie d'épouser un(e) étranger(e), vous seriez surpris des difficultés incroyables qu'il faut traverser pour prouver votre bonne foi et surtout celle de l'homme (ou la femme) de votre vie...
Nicolas Ferran a rencontré plusieurs couples qui témoignent, racontent, détaillent ce qu'ils ont dû endurer pour pouvoir vivre ensemble comme leur coeur leur disait.
Des histoires poignantes et révoltantes qu'il faut connaître pour savoir.
A Montauban, la Cimade 82, RESF, Pas sans toit, accueillent et accompagnent des couples, des familles qui sont mis en difficulté par des tracas administratifs incessants.
La situation des étrangers qui vivent dans notre ville s'aggrave de jour en jour.
On ne peut pas rester sans savoir.
Bravo pour ces projections MJA !
J’ai reçu dans un mail de la Cimade à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir :
Bonjour ! il nous manque encore 4 personnes pour pouvoir rouvrir la permanence d'accueil, d'accompagnement et de conseil juridique de la CIMADE 82. jeudi 5 janvier à 14 h, à notre local.
Chaque 1er vendredi du mois, pacifiquement, nous formons un cercle sur la place des fontaines de notre cité, pour dire NON ! à la politique gouvernementale qui génère tant d’injustices et de chagrins du 1er janvier au 31 décembre sans trêve, sans interruption, à flux tendu, à quotas honteux. Qu’allons-nous tous devenirs étrangers et français de bonne volonté, exilés sans papiers et militants citoyens, citoyens militants ? Qu’allons-nous devenir écrasés par tant de douleurs ? Qu’allons devenir aux limites de notre impuissance ?
Nous deviendrons ce que nous n’avons cessé d’être depuis la nuit des temps, depuis Spartacus : des hommes et des femmes solidaires ne renonçant pas au combat pour que l’humanité reste humaine, période électorale ou non, dans nos tracts distribués, par nos écrits et nos rassemblements pacifiques et démocratiques, par notre violence refusée, par notre citoyenneté avancée, proclamée, insistante, existante, dans nos salles de réunions, en hiver si mal éclairées, dans notre conviction et dans notre détermination.
Nous sommes indestructibles. Nous sommes invincibles. Nous sommes éternels et ça les énerve, les méchants ! Faîtes passer le mot et ensemble, avec nos livres, avec nos pas, avec notre présence, avec nos cercles de silences, nos continuons le combat. Pacifiquement ! Attention, le cercle de silence manque, ce me semble, de jeunes. Notre résistance est intergénérationnelle car la paix et le respect de chacun est l'histoire de tous ! MJA
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En cinq années et rien qu'en Ile-de-France, plus de
1 880 femmes étrangères victimes de violences sexistes
ou familiales ont été accueillies par des bénévoles de la Cimade
spécialement formées.
Mais à cette violence là, s'ajoute pour les femmes
étrangères une violence institutionnelle
lorsqu'elles tentent de faire valoir leurs droits !
Politique inacceptable menée contre les femmes sans-papiers
Soyons révoltés par la souffrance de ces femmes !
Soyons attentifs aux actions menées dans notre cité
Pour résister ensemble, avec elle, près d’elle
Pour dire NON ! à ces tragédies de vie, à ces tragédies de femmes ! MJA
RESF communique :
"La Cimade de Montauban manque cruellement de bénévoles, au point qu'elle a du fermer sa permanence d'accueil, d'écoute et d'accompagnement juridique. elle est pourtant la seule à pouvoir fournir les informations juridiques efficaces pour les dossiers de droit au séjour des migrants sur notre territoire.
Avec la fermeture, au 31 décembre, de la plate-forme d'accueil des demandeurs d'asile (opérationnelle pour les étrangers domiciliés dans les départements du Lot, du Tarn, de l'Aveyron et de Tarn-et-Garonne) par l'association AMAR et son transfert à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), nous avons un souci renouvelé : l'OFII semble vouloir n'ouvrir qu'un guichet dans l'enceinte de la préfecture.
Ce n'est pas là le premier endroit où vont se rendre des étrangers sans papier...
De plus, tout ce qui était de l'ordre de l'accompagnement, pour l'aide au récit en français (dont on sait que c'est l'élément décisif pour demander l'asile politique), l'hébergement, l'alimentation, l'accueil humain, pour le suivi médical, pour aller inscrire les enfants à l'école, s'inscrire à la CAF, ... l'OFII ne le fera pas.
En dehors du débat de savoir si les associations sont bien habilitées à venir pallier les désengagements de l'Etat sans en recevoir un sou, la Cimade pense qu'il est important de continuer cette permanence et de proposer ce lieu d'écoute, d'accueil et d'accompagnement juridique.
Si, naturellement, les connaissances juridiques peuvent être précieuses, elles ne sont pas les seules nécessaires pour assurer l'accompagnement des familles étrangères en difficulté.
Ainsi, si vous pouvez écouter et transmettre notre appel autour de vous, pour que des personnes viennent à la Cimade contribuer à cette permanence, quelques heures par semaine, la Cimade, elle, s'engage comme elle l'a toujours fait de façon continue, à la formation de ces personnes.
Les lois sur l'immigration changent régulièrement,
des directives viennent les unes sur les autres, limiter les droits,
mais il en reste et on peut encore les défendre ! "
Si vous avez le désir, comme la disponibilité, de devenir bénévole à la Cimade de Montauban, téléphonez au
06 77 95 17 32
A bientôt ! MJA
La Cimade organise, comme chaque année à cette époque de la mi-novembre, dans toute la France, un festival culturel : Migrant'scène.
le thème de cette année est "immigration et préjugés".le vendredi 18 novembre : une table ronde défera un certain nombre de ces préjugés difficiles à déraciner
le lundi 21 novembre et le mardi 22 novembre, deux moments de lecture du livre co-édité par la Cimade chez Actes-Sud "Chroniques de rétention", avec deux de leurs auteurs, suivis par un moment de débat
le vendredi 25 novembre, en partenariat avec le Planning Familial 82, un apéro-débat sur le thème "Ni une ni deux !" de la campagne menée l'an dernier autour des femmes étrangères qui perdent leur droit au séjour si elles quittent leur mari violent...
Cimade 82
7 rue d’Albert, 82000 Montauban
tel : 05 63 03 52 14
portable : 06 31 89 72 52
cimade82@orange.fr
Programmation
festival Migrant’scène 2011
en Tarn-et-Garonne
Vendredi 18 novembre 2011 :
Apéro-débat : « IMMIGRATION ET PREJUGES »
organisé par le groupe local de la Cimade à Montauban
Avec la participation de trois invités :
- François Godicheau, sociologue et historien de l’Université Bordeaux 3
- Pierre Grenier, délégué national de la région Sud-Ouest de la Cimade
- Jean-Paul Damaggio, écrivain et éditeur (Ed La Brochure) tarn-et-garonnais
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Vendredi 18 novembre 2011, 18 h 30 - 21 h
Salle Bérauld, 1, Impasse des Carmes 82000 Montauban,
(au coin du Temple de l’Eglise réformée, Grand’Rue Sapiac)
Lundi 21 et Mardi 22 novembre 2011 :
Lecture : « CHRONIQUES DE RETENTION »
La Cimade et Actes-Sud ont coédité un livre en 2010 : « Chroniques de rétention ».
Deux des auteurs de ce livre, Eve Chrétien et Annette Hureaux, intervenante de la
Cimade dans les CRA (Centres de rétention administrative) feront la lecture de
quelques-unes de ces tranches de vie.
Nous pourrons avoir, ensuite, un moment de débat.
Médiathèque intercommunale Pierre-Sourbié, rue de la Garrigue, 82110 Lauzerte.
Mardi 22 novembre 2011, à 19 h, à Montauban
Librairie La Femme-renard (anciennement Le Scribe), 115, fbg Lacapelle
Vendredi 25 novembre 2011 :
Apéro-débat : « NI UNE NI DEUX ! »
Ce moment est organisé conjointement par la Cimade 82 et le Planning familial 82
dans le cadre de la JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES
FAITES AUX FEMMES.
Avec le court-métrage « Ni Une Ni Deux » de la campagne contre la double peine
infligée aux femmes étrangères qui perdent le droit au séjour en France si elles
quittent leur conjoint violent, un débat pourra suivre.
Vendredi 25 novembre 2011, 18 h 30 - 21 h
Salle Bérauld, 1, Impasse des Carmes 82000 Montauban,
(au coin du Temple de l’Eglise réformée, Grand’Rue Sapiac).
La Cimade 82
vous invite à un moment de
Lecture-Débat
par deux des auteurs
Mardi 22 novembre 2011
à 19 h
Librairie La Femme-Renard
115, Faubourg Lacapelle à Montauban
Gratuit !
L’injustice auprès des Sans papiers est terrible !
Soyons nombreux à manifester par notre présence, notre résistance à la politique gouvernementale auprès des Sans papiers et des Sans... MJA
Dominique DROUOT, militant associatif très estimé, nous a quitté ce Lundi 22
Août 2001.
Exigence, rigueur intellectuelle, humanisme, détermination.
Homme de paix et de tolérance.
Animé d’une irrépressible soif d’Amour et de justice pour les êtres humains d’où qu’ils viennent, c’est pour ces raisons que naturellement ses convictions
l’avaient mené à rejoindre l’équipe du conseil d’administration de l’AMAR (
Association Montalbanaise d’Aide aux Réfugiés) dont il fut le président durant
neuf années.
Ceux, qui au sein de l’AMAR, ont côtoyé Dominique durant toutes ces années, savent combien il a été de toutes les luttes pour faire entendre la voix des plus démunis et des plus fragiles.
C’est avec ces mêmes convictions qu’il mena à bien le projet de création de la maison d’accueil pour les familles de détenus en attente de parloir « La Petite Maison ».
Avec un courage et une foi inébranlable, Dominique a surmonté et porté pendant de longs mois le très lourd poids de la maladie qui le rongeait. Durant cette période, nombreux sont ceux qui ont été bluffés par la sérénité et la force qui émanaient de lui alors qu’il livrait un combat inégal.
C’est une très grande chance que nous avons tous eu de l’avoir connu dans notre vie terrestre car c’était un homme tout simplement bon comme il n’y en a que trop peu.
Il restera dans nos cœurs comme un homme de référence.
Les obsèques se dérouleront jeudi 25 Août à 11h à l'église Ste Thérèse à
Montauban.
Amicalement
RESF 82
A jeudi, Marie-José
La Cimade m'a transmis le message ci-dessous.
Bonjour,
Depuis plusieurs semaines, de nouvelles stratégies ont été adoptées par les fonctionnaires de police et de gendarmerie à l’occasion des contrôles d’identité et des interpellations des personnes en situation irrégulière pour s'adapter à la décision de la CJUE. En gros, vu que le placement en garde à vue n'est pas possible, les fonctionnaires obligent les personnes à les suivre pour une vérification d'identité. Cependant, les personnes ont tout à fait le droit de refuser de suivre la police ou la gendarmerie. Même si c'est toujours compliqué face à des agents parfois "très persuasifs", les équipes en rétention de Rennes, Bordeaux, Toulouse et Hendaye ont préparé un message à diffuser le plus largement possible dans vos réseaux locaux, dans et hors Cimade.
Le but étant de communiquer le plus largement possible, le texte est simple et court. Il a été soumis à un avocat pénaliste toulousain qui nous a confirmé que notre message n’est pas en porte à faux avec la légalité de ce que nous pouvons conseiller comme réactions aux personnes que nous recevons dans les permanences.
Des versions traduites en différentes langues vous seront bientôt communiquées afin de faciliter la diffusion auprès des personnes concernées.
Si vous êtes simplement en situation irrégulière (sans papiers) et que vous n’avez commis aucun délit.
Si vous faites l’objet d’un contrôle d’identité, vous avez le droit de ne pas suivre les policiers ou les gendarmes, même s’ils vous le demandent.
Si malgré tout il vous est impossible de refuser de les suivre et que vous êtes amené dans des locaux de police ou à la gendarmerie pour être auditionné, ne parlez pas et ne signez rien sans la présence d’un avocat.
Vous avez le droit de refuser de signer les documents que les fonctionnaires vous présentent. Si toutefois des documents vous sont remis, contactez votre avocat ou une association d’aide aux étrangers avant 48h qui vous diront quoi faire.
Evitez tout conflit (pas d'énervement, de cris ou de gestes brusques) qui pourrait vous être reproché ultérieurement.
Je renouvelle mon affection et mon soutien absolu à ceux qu’un destin courageux mais injuste a rendu, ce qu’on nomme sous le vocable de « Sans papiers » mais qui sont avant tout des hommes et des femmes comme nous, à respecter dans le respect des droits des hommes entre eux et dans le respect des Droits de l'homme.
Un jour, il faudra bien que tout cela cesse : l’inhumain de notre société. MJA