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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 16:12

Lire emporterait son désir d’écrire. Le monde est beau des hommes et tant d’écrivains ont pris la peine d’écrire cette beauté. Les livres ? Un monde infini toujours à créer. Ailleurs et toujours du manque à lire, ici quelques titres. Dans un espace fictif et  invisible, elle lirait de tout, elle se promènerait et même inventerait son identité qui choierait dans l’impossible de sa vie. Si elle allait sur une île déserte, quels livres emporterait-elle ?

 

Une île en forme de lettre

Une lettre en forme d’île

Quand la mer devient papier

Quand le papier devient la mère

Il était une fois le manque

Il était une fois la séparation

Il était une fois l’amer

Des feuilles blanches et des lettres

Blanche saga de son être

Des fleuves d’encre

Des océans blancs et des mots mouettes

Dans une muerte si muette

Des mots des milliers de mots

Elle serait une femme qui lit

Des kilomètres de pages

Sur une île sauvage

Qui dirait la lande

Au large des côtes.

Elle apercevrait des récifs

Dont le F serait englouti

Des écueils à cueillir

Des écueils à lire

En noir et blanc

Teintés du jour

Ou de la nuit

Le temps d’une lecture

Elle cueillerait  son être

Et serait éclose.

 

 Un titre. Des milliers de titres. Elle se souviendrait et lirait encore. Heureuse, si heureuse, dans le temps retrouvé du lire passionnément, elle serait le scribe de son nom advenu, du livre reconnu.

Heureuse, elle tournerait les pages

Et enfin, si sage, tournerait la page

De tant de chagrins.

 

 Je lis, je vis, tu lis, tu vis, il ou elle lit, il ou elle vit, nous lisons, nous vivons, vous lisez, vous vivez, ils ou elles lisent, ils ou elles vivent…sous le ciel de l’été. MJA

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