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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 09:25

En surfant sur You tube, j’ai découvert du parfait : Lou, je m’appelle Lou. Bravo petit Lou !  Je t’écouterai souvent : tu me dis le braille et le hérisson, ton noir et ta lumière, tes luttes et tes harmoniques, ton amour de la musique, tes rires, tes pleurs et tes cris. Tu dis  ta différence et ce qui te fait pareil aux autres : ta solitude et ton courage. Oui bravo petit Lou et j’espère que la ville sera te faire une place, t’accueillir, t’aimer et te choyer. T’accueillir, t’écouter, recevoir de toi et te respecter. Courage petit Lou, tu as du talent ! MJA


Les paroles de la chanson :

Lou, je m’appelle Lou,

Voyez, je suis fait comme vous,

Si ce n’est que où que j’aille,

Je n’ai qu’mon piano, ma canne blanche et le braille.

Lou, je m’appelle Lou,

Voyez, je suis fait comme vous,

         Si ce n’est, je vous l’avoue,

         Que dans mon trou, j’traîne beaucoup.

 

Oui j’ai peur du malheur,

Torpeur d’un monde en fureur.

La gestion d’mes émotions,

A chaque tension, je fais le hérisson.

Je sais, la vie est relou,

Elle nous fout des coups d’bambou,

Nous entaille, dresse des murailles,

Nos rêves s’écaillent. Quelle bataille !

 

Je lutte contre mes tics,

Mes tocs, et toute leur clique.

Certains me disent autiste,

Mais j’y peux rien si j’aime tant la musique. 

Je kiffe les harmoniques,

Les notes mélodiques,

         Quelque part j’suis un artiste,

         La zique et moi c’est magique.

 

         Moi, mes sens, c’est l’ouie,

L’toucher qu’on vous interdit,

Pas d’odorat, un goût réduit,

Ca m’donne quand même souvent bien du souci.

Ainsi est faite ma vie,

         Je ris, je pleure, je crie,

         Parfois, je manque de courage,

         Quand il faut tourner la page.

 

Papa, maman me disent

         Qu’personne fait à sa guise,

         Que l’amour rend bien plus fort,

         C’est vrai qu’la tendresse, c’est ce que j’adore,

         J ‘ai besoin de gros câlins,

         Qu’on m’aide, qu’on me tende la main.

         Que l’on rie, c’est c’que je kiffe,

Pour vivre dans le positif.

        

Lou, je m’appelle Lou,

Dites-moi, ne suis-je pas comme vous ?

A chacun, ses périls,

Pour chacun, la vie est difficile.

On a tous nos souffrances,

Nos peurs, nos espérances,

Nos fractures et nos blessures,

Et notre peur du futur.

 

Vous, je m’adresse à vous,

Dites-moi, est-ce donc si fou,

De se dire qu’y a toujours pire,

Qu’il faut sourire, même au dernier soupir ?

Vous, je m’adresse à vous,

Il faut nous tenir debout,

Et sans fin, se tendre la main,

Oser se faire des câlins.

 

Lou, je m’appelle Lou,

Voyez, je suis fait comme vous,

Si ce n’est, que où que j’aille,

Je n’ai qu’mon piano, ma canne et le braille.

 

Lou, je m’appelle Lou.

Lou, c’est moi, c’est vous.

Lou.


(musique : Vincent Boland – Paroles : Luc Boland - Interprétation piano et chant : Lou Boland
)

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 10:53

Nougaro chante avec sa fanfare : L’enfant phare. A pleurer.

« Où est-il l’enfant qui enfante un nouveau genre humain ? »

Infiniment merci Claude pour ton talent, ta musique, ta force, ta poésie, ton amour de tout ce qui est amour.

Aujourd’hui, pour mieux étudier, je mettrai en boucle  L’enfant phare.

Blottie dans tes notes,  portée par ta voix dont j’aimais tant le timbre unique, je progresserai.

A tous ceux qui travaillent  et chantent pour un mieux- être de l’enfant (dont moi), un grand

 BRAVO !!!  MJA

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:47

Une chanson de Bernard Lavilliers :Petit

Un enfant, avec un fusil trop grand
Un enfant, marche lentement, à pas hésitants
Au milieu du sang et du silence, et du silence

Un enfant, mais apparemment c'est plus un enfant
Depuis très longtemps, trop longtemps, trop longtemps

Bientôt dix ans, t'as jamais joué au voleur
Au gendarme qui a peur, à l'insouciance
Petit, tu devrais regarder les filles
Et voir dans leurs yeux qui brillent des valses lentes
Tu vois dans leurs yeux des éclairs de feux
Béton déchiré par les barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Quand vas-tu mourir ?

Un enfant, avec un fusil trop grand
Un enfant, mais apparemment c'est plus un enfant
Peut tuer comme un grand, comme à la guerre évidemment

Bientôt dix ans, il y a des pays tranquilles
Et des jardins dans les villes, et de l'argent
Petit, tu sais pas jouer aux billes
Tu revends des balles en cuivre, pour le moment
Tu vis au milieu des éclairs de feux
Béton déchirés par le barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Quand vas-tu mourir ?

Un enfant, un enfant trop vieux, un enfant trop dur
Un enfant bien évidemment peut tuer comme un grand
Et comme c'est la guerre, fait sa ronde, fait sa ronde

Et dans dix ans, si jamais y a plus l'enfer
Si jamais y a plus le fer, le feu, le sang
Petit, tu raccrocheras ton fusil
Comme un cauchemar qu'on oublie, apparemment
Petit, tu joueras peut-être au voleur
Et les gendarmes auront peur de l'insolence
Petit, tu feras danser les filles
Pour voir dans leurs yeux qui brillent des valses lentes
Mais au fond des yeux, des éclairs de feux
Béton déchiré par les barbelés
Et de temps en temps du cristal de sang
Que vas-tu devenir ?

Bernard Lavilliers

Donner des livres aux enfants, leur lire, leur raconter mais pas de fusils pour eux ni pour leurs parents. MJA

 

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:36

Nana Mouskouri - Prendre un Enfant 1986
Yves Duteil
Album : Tu M'oublies (1986)

Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras

Prendre un enfant par le coeur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement sans parler, sans pudeur,
Prendre un enfant sur son coeur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi
Dou, dou, dou, dou,dou, dou, dou......

Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l'amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années, puis soudain
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien

 

Mais surtout ne pas le gazer avec des gaz chimiques comme en Syrie ni l'assassiner comme dans tant d'endroits dans le monde. MJA

 

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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 10:46

J’écoute Jeanne Moreau chanter « Embrasse-moi » Mon cœur se sent léger d’amour. J’ai laissé mes jamais et mes toujours. Tout est simple.

 

Embrasse- moi ! Embrasse-moi !

L’été est là

L’été de ma vie

De bonheur,  j’en  ris !

 

Embrasse-moi ! Embrasse-moi !

Je regarde l’arc-en-ciel de mes orages

Du temps où je n’étais pas sage

Ecrasée par mon âge

 

Embrasse-moi ! Embrasse-moi !

Mes chagrins s’en  sont partis

Tu as chassé le pire                                   

Me voici éclat de rire !

 

Embrasse-moi ! Embrasse-moi !               

Embrase-moi !

Embrasse-moi ! Embrasse-moi !

Embrase-moi !          

 

Embrasse-moi ! Embrasse-moi !

 

MJA

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 18:58

J'écoute Barbara. Elle chante Vienne.

 

Emue, je pense à Cathy. Nous avions passé toutes les deux une semaine merveilleuse d'amitié à Vienne, à découvrir les musées, à être éblouies par le talent de Klimt, à manger des gâteaux sublimes dans des splendides cafés. Nous nous étions promenées au bord du Danube, bavardant heureuses, à perdre haleine. Le sarcome de ma sœur si chérie n’avait pas encore sévit. Puis, elle s’en est allée, durant l’été 2002 me laissant le regard embrumé de larmes, écoutant onze ans plus tard Barbara chantant Vienne.

 

La Madeleine de Proust est parfois terriblement douloureuse quand elle est traversée de la voix si pure de Barbara chantant Vienne.


Accepter la mort de ceux qu’on aime. Et continuer avec ceux qui restent et que nous aimons.

 

Créer.

 

MJA

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:06

  " Je ne sais pas où tu commences"

 

Je fume tes gitanes tu bois mon café noir
Tu as mal à mes reins et j'ai froid à tes pieds
Tu passes mes nuits blanches et j'ai tes insomnies

Je ne sais pas où tu commences tu ne sais pas où je finis

Tu as des cicatrices là où je suis blessé
Tu te perds dans ma barbe j'ai tes poignets d'enfant
Tu viens boire à ma bouche et je mange à ta faim
Tu as mes inquiétudes et j'ai tes rêveries

Je ne sais pas où tu commences tu ne sais pas ou je finis

Tes jambes m'emprisonnent mon ventre te retient
J'ai ta poitrine ronde tu as mes yeux cernés
Ton souffle me réchauffe et j'étouffe tes cris
Je me tais quand tu m'aimes tu dors quand je le dis

 

Une chanson d'amour d'une grande douceur. Moustaki, un homme qui chantait simplement la vie, d'une voix très douce, s'est éteint. Il a quitté ce qu'il chantait "Le jardin qu'on appelait la terre". Ces chansons comme des fleurs parsèment nos coeurs et nos longues heures.

 

Tristesse.

 

MJA

 

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 09:00

 

Une si belle chanson de Jacques Brel !

 

La lumière jaillira
Claire et blanche un matin
Brusquement devant moi
Quelque part en chemin

La lumière jaillira
Et la reconnaîtrai
Pour l'avoir tant de fois
Chaque jour espérée

La lumière jaillira
Et de la voir si belle
Je connaîtrai pourquoi
J'avais tant besoin d'elle

La lumière jaillira
Et nous nous marierons
Pour n'être qu'un combat
Pour n'être qu'une chanson

La lumière jaillira
Et je l'inviterai
A venir sous mon toit
Pour y tout transformer

La lumière jaillira
Et déjà modifié
Lui avouerai du doigt
Les meubles du passé

La lumière jaillira
Et j'aurai un palais
Tout ne change-t-il pas
Au soleil de juillet

La lumière jaillira
Et toute ma maison
Assise au feu de bois
Apprendra ces chansons

La lumière jaillira
Parsemant mes silences
De sourires de joie
Qui meurent et recommencent

La lumière jaillira
Qu'éternel voyageur
Mon coeur en vain chercha
Mais qui était en mon coeur

La lumière jaillira
Reculant l'horizon
La lumière jaillira
Et portera ton nom

 

Ces paroles sont de Jacques Brel

 

La lumière portera notre nom à tous, Inventeurs de lectures, Inventeurs de lumière ! Inventeurs d’avenir si bon ! Dans la douceur d’un temps retrouvé. MJA

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 15:49

 

« Monsieur mon passé, voulez-vous passer

J’ai comme une envie d’oublier

Le bric à brac où se fabriquent des idées

Un vieux chagrin

Monsieur mon passé, faudrait bien passer

J’ai envie d’aller refaire ma vie… »

La la la … la la la...

 

Monsieur mon passé,
Voulez-vous passer?
J´ai comme une envie
D´oublier ma vie
Si j´avais à faire
Ma vie à l´envers
C´est vous, mon passé,
Qui m´verriez passer"

 

là la la... la la la...

 

Elle est si belle cette chanson, si longue, si rythmée, sur un air de banjo,  au rythme du présent qui veut percer le passé, l’oublier quand il envahit trop le cœur.

 

Le corps alors s’endort dans une plongée sans retour

Dans ce bric à brac qui fabrique les idées noires sans espoir

A cause de vieux chagrins rouillés

Dans mes yeux mouillés  

Sur mon âme noyée

 

Mais le rythme de Léo m’emporte et me porte

Vers le présent recommencé.  

Monsieur mon Passé est passé

Place au présent caressé

Par le printemps effleuré

 

Une très belle chanson pour les Inventeurs.

 

Là là là … là la là

 

MJA

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 11:07

Les mains d'Elsa


Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé


Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes mains à moi


Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli


Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots


Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu


Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.


Louis Aragon  

 

J’aime tant ce poème !

J’aime tant quand il est chanté pat Ferré, Ferrat, Ogeret !

 

J’aime ces mains, les miennes, les tiennes, les nôtres, les vôtres, toutes ces mains qui inventent tant de possibles demains, la solitude vaincue, l’espoir revenu, nos corps  émus. Le temps de vivre ce poème, d’entendre cette chanson et qui sait d’inventer l’amour dans ce monde si triste, trop souvent sans Toujours.

 

Merci à tous pour tant talent. Merci Louis Aragon, Ferré, Ferrat, Ogeret. Merci Elsa Triolet pour vos si jolies mains d’écrivaine que j’aimais tant. Je me souviens de Roses à crédit.

 

Ce poème, ce dimanche matin m’a rendue heureuse.

 

MJA

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